À l’époque médiévale, Salon-de-Provence tente de tirer le meilleur parti des maigres ressources que lui offrent les terres de la plaine de la Crau, ancien delta de la Durance.
Ce paysage comparable aux steppes orientales est tapissé de galets dont la présence inspira de tout temps de nombreuses légendes.
S’il ne reste aujourd’hui que 12 000 hectares de cette « Crau originelle », c’est grâce au formidable ouvrage conçu et mis en œuvre par Adam de Craponne au XVIème siècle, qui apporta l’eau et la fertilité manquantes à ces terres arides.
Le Tallagard
A quelques minutes du centre-ville, le massif du Tallagard propose quatre sentiers de randonnée ( à pied ou en VTT ) dans une campagne typiquement provençale : forêt de pins d’Alep, chênes, oliviers, garrigue, genêts, thym et romarin sauvages.
Chaque sentier a ses surprises : bories, bancau, chemin muletier, oratoire, bergerie… Une table d’orientation au sommet de la colline offre une vue imprenable sur les Alpilles, la plaine de la Crau jusqu’à l’étang de Berre et la Méditerranée.
La Crau verte
La Crau verte, née au XVIème siècle grâce aux travaux d’irrigation entrepris par Adam de Craponne, représente près de 12 500 hectares recouverts de prairies humides.
Outre les prés de fauche, des vergers et du maraîchage assurent la richesse de cette partie de la Crau.
Les aménagements hydrauliques nécessaires à leur exploitation, et l’apparition de haies (cyprès, peupliers ) ont permis l’installation d’espèces de milieux plus tempérés. Ainsi, les canaux de Crau et notamment les canaux d’assainissement accueillent de très belles populations d’odonates ( libellules, demoiselles ) et d’amphibiens.